L’aquarelle est une peinture à l’eau basée uniquement sur la transparence de ses couleurs. Contrairement à la gouache qui est opaque. Ses caractéristiques : L’aquarelle est réversible, c’est-à-dire qu’une fois sèche, elle se redilue au contact d’eau. Ce qui fait toute sa fragilité. Il faut savoir maîtriser ses dosages (eau/couleurs) afin de ne pas diluer la couche précédente. Elle sèche quasiment instantanément, juste le temps que l’eau s’évapore et comme l’aquarelle se travaille en couche extrêmement fine, il lui faut donc très peu de temps. Si les couleurs semblent si lumineuses, c’est que les rayons naturels de lumière pénètrent le mélange pigment/eau et se réfléchissent sur la surface blanche du papier. Les pigments sont traversés par la lumière ce qui crée cette transparence, un effet optique différent des autres techniques traditionnelles où la lumière se réfléchit directement sur les pigments. Pour créer de l’opacité, on utilise de la gouache en complément. L'aquarelle est issu du mélange de pigments avec une eau gommée* (*eau distilée + gomme arabique). Les Aquarelles se présentent le plus souvent en tubes ou en godets, et plus encore en demi-godet, dans des boites bien pratiques pour peindre dehors.
PEINTURE AQUARELLE
Définition et origine
Les différents conteneurs de l'aquarelle
Sous quelle forme
Les couleurs sont sous deux formes communes, les tubes, les godets (en général 1/2 godets). Depuis quelques temps il existe aussi les crayons de couleurs aquarelables, les feutres à l'eau diluable et les encres aquarelles.
Les Pinceaux
Au poil !!!
Un bon pinceau coûte cher, mais un pinceau bien entretenu peut durer des années. L'aquarelle n'abîme pas les pinceaux.
Choisissez-les de préférence en petit gris ou poil de martre.
boite pour pinceaux
Mon choix se porte sur cet assortiment de pinceaux de base suivants :
• un petit gris pur Isabey N°0 pour la peinture courante,
• un petit gris pur Isabey N°5 pour les fonds, dégradés ou surfaces larges,
• martre N°4 pour les petites zones,
• martre Kolinsky "court" N° 2/0 pour les détails extra fins et précis,
• Une brosse synthétique large pour humidier rapidement certaines zones du papier,
• et enfin, un pinceau en éventail pour des effets spécifiques en touches légères.
• Voire, des pinceaux spéciaux, épée ou trainard pour des effets spécifiques
Ne les laissez jamais traîner dans l'eau. Bien les nettoyer à l'eau claire après usage, puis les sécher,
bien reformer la pointe avant de les ranger dans une boîte réservée à cet usage.
Et surtout, réservez-les à votre peinture. Ne les utilisez jamais pour appliquer la gomme à masquer.
Dans la jungle de papier
Comment choisir
Choisir le bon papier, relève d'une bonne connaissance, et expérience. C'est un choix important pour obtenir
les résultats que l'on souhaite. Une règle, privilégier le 100% coton, après c'est à chacun de voir en
fonction de la technique développé. Pour voir un exemple de nuancier sur papiers variés, cliquer sur l'image
d'entête, elle vous dirigera sur le blog, desireherman.com, qui nous a fait un beau travail consciencieux.
Pour le lire en conscience voici un autre lien.
la procédure des tests de Désiré Herman
Le papier pour l’aquarelle se trouve sous 2 formes :
le 100% coton et ceux dit « cellulose ».
Et c’est quoi la cellulose pour ces papiers ?
En gros, c’est du bois (en très gros). Moins résistant et traité chimiquement pour obtenir sa forme.
Le papier indiqué 100% coton est plus cher, mais de meilleur qualité.
Le grammage
En aquarelle, on utilise beaucoup d’eau et plus que pour les autres peintures.
Il faut donc des papiers qui puissent lui résister. En général, le grammage référent est de 300 gr/m2.
Si vous utilisez du papier aquarelle en dessous de ce grammage, il peut rapidement gondoler et entrainer
une migration des pigments vers les zones de creux. Pour pallier à ça, la solution peut être de tendre le papier
avant utilisation.
Attention : selon la dose d’eau, celui-ci se dégrade, peluche ou même se déchire.
Au delà de 300 gr/m2, l’humidité est conservée plus longtemps car le papier est plus lourd et plus épais :
il convient pour un travail long et dans le détail pour une technique mouillée.
Ceux sont des indicateurs généraux : certains papiers en dessous de 300gr/m2 résistent très bien.
Inversement, d’autres papiers au dessus de 300 gr/m2 absorbent plus que de raison, et finalement,
empêche un travail correct dans le mouillé sur mouillé. Cela varie en fonction des marques.
Le grain du papier
Le grain du papier aquarelle est ce qui donne la texture de la surface. Le choix de celui-ci va dépendre
des techniques que vous pratiquez, de ce que vous peignez ou encore de vos préférences.
Les principaux grains :
• Le grain satiné :
La surface est lisse, facile pour un travail dans le détail et
la réalisation de traits fins. Si vous testez ce papier, vous remarquerez que les aplats de couleur déposés sont uniformes.
Note : certains papiers satinés ont tendance à pelucher rapidement sous une bonne charge d’eau…
• Le grain fin :
Il s’agit de la texture de surface la plus commune :
elle n’est pas trop lisse, ni trop marquée et convient à la majorité des techniques ou sujets peints.
Si vous la testez, vous remarquerez que contrairement au grain satiné, les aplats de couleur sont légèrement morcelés.
• Le gros grain ou grain torchon :
Ici, la surface du papier est très marquée. Cette texture convient moins à des œuvres détaillées mais permet de mettre
en valeur la couleur et les volumes. L’utilisation de ce type de surface peut demander plus de maitrise et de technique.
Si vous testez ce papier, vous pourrez observer que les pigments ne vont pas dans les creux et que le rendu est morcelé.
La teinte
tous les papiers n’ont pas la même teinte. Qu’il soit traité ou non, certains tireront d’avantage vers une couleur
blanc cassé. La teinte du papier relève d’un choix personnel. Certains préfèrent peindre sur du blanc immaculé,
d’autres sur du papier naturel avec des teintes plus… naturelles. Choisissez selon vos envies.
sous un angle écolo :
Depuis l’ère du numérique, on est éduqué à consommer moins de papier pour sauver nos forêts. Consommer du papier,
c’est pas écolo.
Etre un consommateur averti, ça passe aussi par notre savoir concernant l’impact sur l’environnement.
Le traitement du papier aquarelle
Pour que vos papiers soient plus blanc que blanc, ils sont traités chimiquement.
Pas écolo du tout.
C’est un peu comme avec les tampons hygiéniques.
Intuitivement, le blanc ça donne un effet de pureté, de propre, tout ça, tout ça.
Sauf que, PAS DU TOUT.
Quand le blanc n’est pas naturel, et ben… les conséquences c’est pas la joie. Pour votre corps d’abord.
Mesdames, pensez aux alternatives et faites des économies. Et pour votre peinture ensuite.
Oui, en fonction des pigments que vous utilisez, ceux-ci réagiront à la présence de résidus chimiques.
En dehors de la qualité même des pigments, ces résidus chimiques ont un impact sur la tenue dans le temps,
l’absorption des pigments, leurs rendus, etc.
La bonne nouvelle : vous pouvez acheter du papier où il est indiqué : « sans acide » pour éviter ça.
Additifs
Des produits pour enrichir l'expérience de l'aquarelle
Mieux maîtriser son aquarelle par ses médiums L’aquarelle est une technique de peinture qui n’a besoin que d’eau pour révéler sa couleur. Si l'on maîtrise l’eau et la couleur, on aime parfois expérimenter d’autres effets et créer des textures, pour cela de nombreux auxiliaires pour aquarelle sont disponibles. Des médiums spécifiques à l’aquarelle ont été mis au point pour les artistes qui souhaitent faire de nouveaux effets. Il y a notamment le fiel de bœuf particulièrement prisé par les artistes, les médiums de structure, de granulation, les fluides de masquage pour faire des réserves de blanc ou drawing-gum etc...